Greg V a écrit:On voit bien que vous n'avez pas passé un hiver en Champagne
on va doucement chaptaliser ce qui n’a rien de honteux
Moi quand je vois le traitement par hélicoptère au dessus de Cote rotie, je me dis que ça m'emmerde de payer 1 litre de kerosène par bouteille
Pour suivre l'évolution de la consommation de pesticides, les agriculteurs ont un outil : l'indice de fréquence de traitement (IFT). Il indique le nombre de traitements à pleine dose pour un hectare. En Champagne, l'indice de référence est de 23,82. Un chiffre bien supérieur à ceux des autres régions viticoles françaises (18 en Aquitaine, 13 en Alsace)
L'hélicoptère est un important moyen de traitement. Il a commencé à être utilisé pour la vigne champenoise au début des années 1960 et il est considéré comme un outil de travail précieux. Parfaitement efficace contre le mildiou, il n'est cependant pas universel et des compléments de traitement doivent en général être faits au tracteur contre d'autres parasites. Néanmoins, à prix de revient sensiblement égal et sans investissement de matériel, l'hélicoptère a l'avantage de faire un travail très rapide; en outre, il peut intervenir en prévention des maladies cryptogamiques immédiatement après la pluie, alors que le tracteur-enjambeur ne pourrait le faire sans risquer un tassement du sol néfaste aux racines de l'interligne. C'est, de surcroît, à l'hélicoptère que beaucoup de veuves et personnes âgées doivent de pouvoir continuer à travailler leur vigne.
En Champagne, les hélicoptères sont mis en œuvre par les coopératives d'approvisionnement; les vignerons qui le désirent peuvent en utiliser les services par un système d'abonnement. En 1980, un septième du vignoble était traité par hélicoptère, soit 3 500 hectares, contre 600 en 1964. Compte tenu du très grand morcellement, les parcelles à traiter par hélicoptère sont imbriquées avec celles dont les exploitants n'en souhaitent pas l'intervention. Il en résulte la nécessité de matérialiser sur le sol un plan de vol pour le pilote, avec des balises triangulaires rouges et jaunes et des panneaux portant des numéros d'ordre.
(source http://www.maisons-champagne.com/bonal/pages/08/06)
Le traitement par voie aérienne s'est réduit comme peau de chagrin passant de 2.000 hectares (en 2006) à 300 hectares l'année dernière.
L'épandage par voies aériennes peut encore se faire par dérogation préfectorale mais le CIVC a décidé de ne plus mutualiser ces demandes collectives préférant abandonner cette pratique utilisée pendant 50 ans en Champagne.
(source http://france3-regions.francetvinfo.fr/champagne-ardenne/2013/06/11/fin-des-epandages-phytosanitaires-par-helicoptere-268209.html)
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