Bonjour,
je reviens vers vous, chers BéDiEns, à la suite d'achats et de dégustation depuis le début d'année, qui m'ont enchanté et qui ont la particularité d'être des bulles "faciles" d'accès, avec des sucres résiduels et peu d'alcool.
C'est plutôt un retour qu'une vraie découverte, mais j'ai beaucoup apprécié de retrouver ces goûts qui charment autant les néophytes que les amateurs plus confirmés, enfin je crois. Ces vins aux bulles plus ou moins fines, jouent la carte d'un alcool faible à très modéré, avec des sucres portant les équilibres du demi-sec au liquoreux, avec un aspect proche du "bonbon". C'est une sorte de quadrature du cercle : ça plaît pratiquement à tout le monde, sauf à celles et ceux qui ne boivent pas une goutte d'alcool.
Je vous propose de partager ensemble ces bulles "faciles" et surtout délicieuses.
J'ouvre le bal :
- hier en famille, après d'autres moments partagés avec des amis, le Moscati d'Asti de Bera présenta des notes fruitées et une gourmandise à toute épreuve. Un vrai vin de dessert, un bonbon auquel il manque peut-être un peu de fraîcheur/acidité pour être parfait. 5,5° et une centaine g/L de sucres. Le vin tient encore bien la route ce soir. J'ai hâte de goûter au Moscati d'Asti de Vajra.
- Le côté rafraîchissant se trouve justement du côtés des Cerdon du Bugey, dont deux parmi les plus connus : celui de Renardat-Fache, très agréable, équilibré, fruité rouge et une jolie acidité et des bulles fines. Celui de Raphaël Bartucci est plus gourmand, plus haut en sucres, parfait en accompagnement de crêpes tartinées de confiture de fruits rouges ou d'une tarte aux fraises. Le premier pourrait ouvrir le bal, à l'apéritif quand le second conclurait sur le dessert.
Sinon, hors des bulles, un vin que j'aime beaucoup dans les soirées entre ami(e)s, c'est le Rosé d'Un Jour de Mark Angéli. Son 2012 est du bonheur en bouteille. Celles et ceux qui ont vu ce rosé et qui faisaient la moue n'y sont pas revenus d'aimer autant ce rosé aux antipodes des Rosés de Provence de supermarché...