Union Interprofessionnelle
des vins du Beaujolais
210 boulevard Vermorel
BP 317
69661 VILLEFRANCHE CEDEX
Bordeaux, le 13 février 2012
Madame, Monsieur,
D’origine étrangère, je réside en France depuis de nombreuses années. J’ai appris à connaitre et à aimer le beaujolais quand j’étais étudiant à Lyon, et reste dévoué aux vins de votre région.
Je dois néanmoins vous faire part de mon étonnement et ma déception face aux difficultés que j’ai rencontrées lors de mes deux derniers déplacements à Lyon (janvier 2011 et janvier 2012). A chaque fois que je flânais en ville et cherchais à me désaltérer avec un verre de beaujolais, il était très difficile d’en trouver.
Pas de Beaujolais à Lyon, c’est le monde à l’envers !
Je m’entendais dire à chaque fois que le beaujolais, ce n’est pas bon, qu’il fallait lui préférer un côtes-du-rhône…
J’ai trouvé cette situation triste et anormale, et le but de ce courrier est d’attirer votre attention sur la nécessité de promouvoir votre vin dans la capitale régionale, à votre porte, car vous êtes en train de perdre un marché qui vous revient de droit, en quelque sorte !
Je sais que le beaujolais a connu quelques difficultés d’image et de marketing ces dernières années. Mais ce n’est pas une raison pour baisser les bras et vous laisser évincer par les côtes-du-rhône, et surtout pas à Lyon. Ce serait une honte !
J’ai fini par trouver du beaujolais (un excellent chénas) à la Brasserie Georges… après avoir cherché dans six bars et brasseries, et pas les plus mauvais, de la ville.
S’il vous plaît, je sais que votre budget promotionnel n’est pas illimité, mais dépenser un peu pour redorer votre blason à Lyon s’impose. C’est la moindre des choses !
Dans l’espoir que vous ferez le nécessaire, je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, mes salutations distinguées.