Mercurey 1er cru Les Naugues 2019 du domaine François RaquilletDe mémoire, c'est l'une de mes toutes premières rencontres avec le domaine. Je bois plus de Givry dans cette partie de la Bourgogne mais j'avais envie de découvrir d'autres horizons, même si ce domaine est désormais un classique.
A l'ouverture, belle robe grenat foncée, le nez est puissant, au spectre limité sur le cassis&cerise burlat essentiellement. Et encore un peu de scories liées à l'élevage.
Bouche légèrement dissociée, aux tannins présents, belle matière, vin puissant, concentré, encore très jeune. Pas trop mon style de pinot que j'aime infusé...
Mais sûr un très bon steak du boucher, le vin fait ce qu'il faut pour l'accompagner.
J'oublie la bouteille, enfin, j'en prélève quelques cL de temps à autres. Reste proche d'un certain monolithisme durant la première semaine.
Tiens, ensuite, le vin ouvre un Å“il. Puis les deux.
Ah, oui, là je prends du plaisir, le vin reste concentré, mais en plus du cassis et cerise, on a désormais un peu plus de noyau, de fraîcheur, note légèrement mentholée et de ronce, donc plus de complexité. Pas oxydé du tout au bout de 15 jours alors que le vin a simplement été rebouché et laissé en vidange à température de cuisine (oui, je reconnais que ce fut un peu violent de ma part).
Le vin tient le choc et prend une autre dimension.
Je rejoins le commentaire de mon fournisseur (que je remercie au passage), à savoir Vinossimo : belle matière et énorme potentiel. A boire à compter de 2024 jusqu'en 2030... Je pense qu'on pourrait aller aisément jusqu'à 2040 avec une bonne cave.